Thursday, July 8, 2021

CÔNG QUÁ CÁCH _ L’index des mérites et des démérites

CÔNG QUÁ CÁCH 
L’index des mérites et des démérites
CONG QUA CACH 

L’index des mérites et des démérites
CÔNG QUÁ CÁCH

L’index des mérites et des démérites
Bản dịch của Léon WIEGER S.J. (1856-1933), in trong:
Histoire des croyances religieuses et des opinions philosophiques en Chine depuis l’origine, jusqu’à nos jours
[Imprimerie de Hien-hien, Première édition, 1917.]

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[1] A l’égard des parents.

Être avec eux amiable, doux et gracieux, un mérite pour un jour. — Les sa­luer matin et soir, un mérite par jour. — Se bien conduire et bien travailler pour leur faire plaisir, un mérite par jour. — Se fatiguer pour eux, un mérite chaque fois. — Recevoir humblement une réprimande, un mérite. — Leur donner un con­seil profitable, trois mérites. — Les apaiser ou les consoler, trois mérites. — Dépenser libéralement pour eux, trois mérites. — Les exhorter discrètement à s’a­mender, dix mérites. — Leur apprendre à bien agir, dix mérites. — Réparer une faute, ou payer une dette de ses parents, dix mérites. — Aimer et estimer ceux que les parents aiment et estiment, dix mérites chaque fois. — Soigner et veiller ses parents malades, trente mérites. — S’affliger sincèrement de leurs souffrances, cinquante mérites. — Leur procurer une bonne réputation, cinquante mérites. — Faire leurs funérailles avec soin, cinquante mérites. — Supporter des parente fâcheux, cent mérites. — Convertir des parents vicieux, cent mérites, — Ne pas différer leur enterrement, cent mérites. — Constituer un pécule qui leur assure des offrandes annuelles, mille mérites par cent pièces de cuivre du capital placé.

Priver les parents de postérité, en ruinant son corps par la débauche, ou en se faisant exécuter pour crime, cent démérites. — Avantager sa femme et ses en­fants, au détriment de ses parents, cent démérites. — Ensevelir ses parents à la hâte et sans soin, cent démérites. — Différer longtemps leurs funérailles définiti­ves, cent démérites. — Ne pas donner aux parents malades les soins nécessaires, cinquante démérites. — Divulguer une faute des parents, cinquante démérites. — Ne pas les avertir de leurs défauts, trente démérites. — Leur apprendre à mal agir, vingt démérites. — Se mettre en colère contre eux et les brutaliser, vingt démérites. — Mépriser ou maltraiter une personne que les parents aiment et esti­ment, dix démérites. — Manifester du dégoût pour les parents vieux et infirmes, dix démérites — Faire maudire ses parents, par manière de représailles, par un homme dont on a maudit les parents, dix démérites. — Ne pas faire part de ses biens à ses parents, dix démérites. — Disputer avec eux sur des questions de pro­priété, dix démérites. — Leur faire des reproches, dix démérites. — Leur faire mauvais visage, dix démérites. — Leur faire de la peine, dix démérites. — Leur causer de la fatigue, dix démérites. — Sortir, en les laissant seuls à la maison, quand ils sont vieux, dix démérites. — Leur manquer une fois, dix démérites. — Les traiter sans respect et sans égards, un démérite chaque jour. — Manger ou boire sans leur offrir une part, un démérite chaque fois.

[2] A l’égard des frères.

Nota : Pour le bien fait à un frère né d’une autre mère (dans une famille po­lygame), chaque mérite est doublé. Pour les frères nés d’autres parents (c’est-à-dire pour les cousins, qui s’appellent en Chine frères), le mérite est triplé.
Estimer et aimer un frère, et se fatiguer pour lui, un mérite. — Coopérer sin­cèrement avec lui, un mérite. — L’exhorter à bien agir, l’empêcher de mal faire, dix mérites. — Ne pas ajouter foi aux rapports de sa femme, ou d’un domestique, contre son frère, dix mérites. — Ne pas se disputer entre frères, sur les affaires courantes, dix mérites. — Ne pas tirer à soi les biens communs, dix mérites. — Faire les frais de la noce ou des funérailles d’un frère, cinquante mérites. — Cé­der de son droit, lors du partage des biens, cinquante mérites. — Reprendre chez soi un frère qui s’est ruiné, cent mérites. — Bonifier ses frères par son bon exem­ple et ses exhortations, cent mérites.

Désunir la famille, s’intenter des procès entre frères, cent démérites. — Maltraiter ou outrager un petit frère, cent démérites. — Ne pas secourir un frère dans l’infortune, cent démérites. — Détourner un frère de bien faire, l’induire à mal agir, cinquante démérites. — Se disputer un profit entre frères, dix démérites. — Prêter l’oreille aux insinuations des femmes ou des domestiques, dix démérites. —Rebuter un frère moins fortuné, qui demande à emprunter, dix démérites. — Jalouser un frère plus fortuné, deux démérites par jour. — Montrer mauvais ca­ractère, un démérite. — Ne pas donner le nécessaire à ses cadets, un démérite chaque fois. — Tirer à soi plus que ce à quoi l’on a droit, un démérite par cent sapèques de valeur. — Se taire quand on voit un frère mal agir, un démérite. — Mal parler d’un frère devant les étrangers, un démérite.

Nota : Il n’est pas question des sœurs, car elles ne sont pas considérées comme étant durablement de la famille. On les marie le plus tôt possible, et elles n’héritent pas.

[3] Règles de l’épouse et des concubines.

Garder la retraite et la modestie, un mérite pour un jour. — Avertir celle qui serait en faute, un mérite chaque fois. — Bien gouverner les concubines de rang inférieur, un mérite. — Empêcher qu’une femme ou fille n’aille flâner dehors, dix mérites. — Exhorter une jeune femme à respecter ses beaux-parents, et à vivre en bonne intelligence avec ses belles-sœurs, cinquante mérites. — Lui ensei­gner à se bien conduire, cent mérites.

Répudier son épouse, parce qu’on est devenu riche et noble, cent démérites. — Tolérer que sa femme manque à ses beaux-parents, cent démérites. — Mieux trai­ter une concubine que son épouse en titre, cent démérites. — Souffrir qu’une de ses femmes en tyrannise une autre, trente démérites. Mal recevoir les justes re­montrances de son épouse, dix démérites. — Permettre à ses femmes de flâner, dix démérites. — Permettre qu’elles se disent des injures obscènes, cinq déméri­tes. — Tolérer qu’une marâtre maltraite les enfants de l’épouse défunte, un démérite. — Souffrir des discordes dans son harem, un démérite par jour.

[4] Règles des pères et des oncles.

Pour chaque bon avis donné, un mérite. — Pour chaque mal interdit, dix mérites. — Pour chaque larcin empêché, trente mérites. — Pour chaque enseignement sur la piété filiale et l’union familiale, trente mérites. — Pour chaque progrès moral qu’on a fait faire à ses fils ou à ses neveux, cent mérites.

Ne pas leur enseigner les devoirs essentiels, cent démérites. — Les empêcher d’étudier, cinquante démérites. — Induire en erreur un enfant, cinquante démé­rites. — Abuser d’un innocent, trente démérites. — Leur laisser prendre une mauvaise habitude, trente démérites. — Leur donner un mauvais exemple, dix démérites. — Manifester une préférence déplacée pour quelqu’un de ses enfants, dix démérites. — Les injurier et les battre au lieu de les former, deux démérites.

[5] Règles des disciples et des amis.

Révérer son Maître et mettre en pratique ses enseignements, un mérite pour un jour. — Se lier avec de sages amis, et entretenir ces liaisons, un mérite par jour. — Leur faire part de ses ressources, un mérite par 200 sapèques. — Repous­ser les sollicitations de mauvaises compagnies, un mérite chaque fois. — Prendre part aux joies et aux peines de ses amis, un mérite chaque fois. — Tenir les promesses qu’on leur a faites, un mérite chaque fois. — Remettre dans le droit chemin un ami qui dévie, dix mérites. — Ne pas rompre avec ses anciens amis pauvres, alors qu’on est devenu riche, trente mérites. — Conserver pieusement la mémoire de ses amis défunts, trente mérites. — Secourir un ami dans un besoin pressant, cent mérites.

Refuser d’aider un ami, alors qu’on pourrait le faire, cinquante démérites. — Refuser à un ami qui meurt, ou qui part pour un voyage, de protéger sa femme et ses enfants, cinquante démérites. — Oublier son maître, ou un ami mort, ou un ami devenu pauvre, cinquante démérites. — Rompre sans raison avec un ancien ami, vingt démérites. — Critiquer son Maître, sa personne ou sa doctrine, dix démérites. — Céder à un ami qui sollicite au mal, trois démérites. — Manquer à la promesse faite à un ami,un démérite.

[6] Règles relatives aux serviteurs et aux servantes.

Leur fournir libéralement la nourriture et les vêtements nécessaires, un mérite par jour. — Les encourager et les consoler dans leur labeur, un mérite chaque fois. — Leur pardonner une petite faute, deux mérites. — Les bien soigner quand ils sont malades, vingt mérites. — Marier entre eux deux de ses esclaves, vingt mérites. — Doter et marier au dehors une de ses esclaves, trente mérites. — Rendre gratis à ses parents un enfant esclave, un mérite par cent sapèques de sa valeur vénale. — Donner à ses serviteurs quelque éducation morale, cent mérites.

Forcer ses esclaves au célibat, cent démérites. — Estropier un ou une esclave, cent démérites. — Vendre une esclave à qui en abusera certainement, cent démé­rites. — Mal marier un serviteur ou une servante, vingt démérites. — Châtier injustement, vingt démérites. — Gronder injustement, trois démérites. — Les bru­taliser, cinq démérites. — Ne pas leur donner le nécessaire, un démérite par journée.

[7] Charité envers les hommes.

Recueillir quelqu’un qui n’a aucun appui, un mérite pour chaque jour. —Donner à manger à un affamé, un mérite. — Donner à boire à dix altérés, un mérite. — Donner un vêtement à celui qui est nu, un mérite par cent sapèques de la valeur. — Prêter une lanterne, un mérite. — Prêter un parapluie, un mérite. — Donner gratis un médicament, un mérite. — Porter à destination une lettre, sans la lire en cachette, un mérite. Faire l’aumône à un pauvre, un mérite par cent sapèques. — Rapatrier des voyageurs, un mérite par cent sapèques des frais. — Réunir des époux séparés, un mérite par cent sapèques des frais. — Donner à un mendiant une soupe chaude en hiver, un mérite. — Aider, pour une noce, pour des funérailles ; un mérite par cent sapèques. — Contribuer à la construction ou à l’entretien d’un pont, d’une route, d’une digue ou d’un puits, un mérite par cent sapèques. — Faire ensevelir un cadavre gisant, un mérite par cent sapèques des frais. — Donner un bol de bouillie, en temps de famine ou de cherté, deux mé­rites. — Secourir un malade en cas d’épidémie, deux mérites. — Aider à racheter un condamné, deux mérites par cent sapèques. — Donner à un vagabond l’hospi­talité pour une nuit, deux mérites. — Donner un bon conseil, trois mérites. — Guérir une petite plaie, trois mérites. — Enterrer un os qui traîne, dix mérites. — Protéger la santé ou la vie de quelqu’un, dix mérites. — Aider autrui dans son travail, dix mérites. — Empêcher un avortement, vingt mérites. — Sauver quelqu’un d’un châtiment, vingt mérites. — Guérir quelqu’un d’une maladie grave, trente mérites. — Faire l’aumône d’un cercueil, trente mérites. — Permettre d’enterrer un indigent dans sa terre, trente mérites. — Secourir une veuve ou un orphelin, trente mérites. — Faire rendre justice à un opprimé, trente à cent mé­rites, selon le cas. — Sauver quelqu’un d’un grand malheur, cinquante mé­rites. — Sauver une petite fille destinée à la noyade, cinquante mérites. — Amender ou bonifier un pauvre diable, cinquante mérites. — Prendre à sa charge les funérail­les d’un indigent, cinquante mérites. — Sauver une vie humaine, cent mérites. — Pourvoir à la perpétuation d’une famille, en moyennant une adoption, cent mé­rites. — Marier deux personnes qui n’ont pas les fonds nécessaires, cent mérites. — Recueillir un enfant abandonné, cent mérites. — Réunir des époux séparés et leurs enfants dispersés, cent mérites. — Procurer à une famille pauvre un avantage notable, cent mérites.

Tuer un homme, cent démérites. — Ruiner quelqu’un, cent démérites. — Noyer une fille, cent démérites. — Causer l’extinction d’une famille, cent démérites. — Pervertir ou corrompre quelqu’un, cent démérites. — Attenter au cimetière d’une famille, cent démérites. — Violer une sépulture, cent démérites. — Empêcher ou défaire un mariage, cent démérites. — Préparer un poison, cent démérites. — Pres­crire à un malade une potion, qui fera gagner le pharmacien, mais qui ne profitera pas au malade, cent démérites. — Ne pas sauver quelqu’un d’un péril, alors qu’on peut le faire, cinquante démérites. — Conseiller ou approuver la pratique de no­yer les filles, cinquante démérites. — Conseiller ou approuver la pratique de l’a­vortement, cinquante démérites. — Nuire à une famille par haine, cinquante démérites. — Obliger quelqu’un, par une fausse inculpation, à errer en fugitif, cin­quante démérites. — Jeter n’importe où des ossements humains déterrés dans son champ, cinquante démérites. — Aplanir et faire disparaître une tombe enclavée dans son terrain, cinquante démérites. — Endommager les moissons sur pied d’au­trui, trente démérites. — Endommager un pont, un bac, un puits commun, trente démérites. — Faire châtier quelqu’un injustement, trente démérites. — Ne pas secourir une veuve ou un orphelin dans la détresse, alors qu’on le peut, trente démérites. — Ne pas disculper quelqu’un qui est faussement accusé, alors qu’on le peut, trente démérites. — Étant médecin, mal soigner un malade, vingt démé­rites. — Ne pas venir en aide à un malheur quelconque, vingt démérites.— Ne pas donner un bon conseil, ne pas indiquer un bon moyen, alors qu’on le peut, dix démérites. — Insulter un vieillard, un homme difforme ou estropié, un enfant, dix démérites. — Se réjouir et chercher à profiter du malheur d’autrui, dix démé­rites. — Empêcher durant un jour le passage dans une ruelle, sur un bac, sur un pont, dix démérites. — Réprimander quelqu’un qui n’est pas coupable, trois démé­rites. — Lire furtivement une lettre adressée à un autre, trois démérites. — Mal gérer les affaires d’autrui, dont on a la charge, trois démérites. — Intimider, effra­yer quelqu’un, trois démérites. — Rebuter le pauvre qui implore assistance, deux démérites. — Appeler quelqu’un par son petit nom (ce qui est en Chine signe de mépris), deux démérites.

[8] Charité envers les animaux.

Sauver la vie à un animal inutile, un mérite. — Sauver la vie à un insecte, un mérite. — Nourrir convenablement les animaux domestiques, un mérite par jour. — Ensevelir une bête morte, un mérite. — Soulager une bête qui souffre, un mérite. — Racheter et libérer de petites bêtes captives, un mérite par cent sa­pèques dépensées. — Ne pas manger de viande durant un an, cinq mérites. — Sauver la vie à un animal utile, dix mérites.
Conseiller de tuer, ou dissuader de libérer un animal, cent démérites. — Tuer, pour la manger, une grande bête, cent démérites. — Tuer une autre bête utile, vingt démérites. — Tuer une bête inutile, trois démérites. — Tuer un insecte, un démérite. — Enfumer un terrier, détruire un nid, trois démérites. — Encager un oiseau, un démérite. — Ne pas avoir pitié d’une bête qui souffre, un démérite.

[9] Bonnes œuvres et mauvaises actions en général.

Quiconque enseigne à autrui à bien agir, aura, à chaque bonne action que fera l’autre, un mérite égal à la moitié du sien, — Quiconque encourage ou aide autrui à bien faire, aura, à chaque bonne action que fera l’autre, un mérite égal au quart du sien. — Exhorter autrui à contribuer de son argent à une bonne œu­vre, un mérite par trois cents sapèques. — Faire imprimer et répandre de bons livres, un mérite par cent sapèques. — Donner un exemplaire d’un traité de mo­rale populaire, dix mérites. — Travailler à faire réussir une bonne entreprise, dix mérites. — Exhorter une famille au bien, trente mérites. — Publier les bonnes œuvres d’un homme de bien, trente mérites. — Quiconque fonde une école pu­blique, aura trente mérites par élève qui y passera. — Convertir un homme au bien, cinquante mérites. — Promouvoir une œuvre d’utilité publique, cent méri­tes. — Répandre les biographies des hommes dont la vertu fut héroïque, mille mérites.
Empêcher l’enseignement du bien, cent démérites. — Dénigrer un homme de bien, cinquante démérites. — Faire manquer une bonne entreprise, cinq déméri­tes. — Ne pas encourager, ne pas aider, quand on le peut, cinq démérites. — Taire les mérites des méritants, cinq démérites. — Être cause que quelqu’un continue à croupir dans ses vices, cinq démérites. — Exalter des hommes de mauvaise vie, ou louer de mauvaises doctrines, cinq démérites.
Apaiser une dispute, trois mérites. — Éteindre une inimitié, cinq mérites. — Accommoder un procès, cinq mérites. — Détruire en le brûlant un mauvais livre, dix mérites. — Empêcher une conversation sur les femmes et les filles, dix méri­tes. —Stigmatiser la coutume de noyer les filles, trente mérites. — Prévenir un crime, trente mérites. — Prêcher la concorde, cinquante mérites. — Enseigner la piété filiale, cent mérites.

Quiconque enseigne à autrui à mal faire, encourra, à chaque mauvaise action de l’autre, un démérite double du sien. — Quiconque encourage ou aide autrui à mal faire, encourra le même démérite que s’il avait fait lui-même la mauvaise action. — Attiser la discorde, pousser à un litige, cent démérites. — Patronner un jeune garnement, lui permettant de mal faire, ou lui assurant l’impunité, cent déméri­tes. — Faire graver, ou imprimer, ou répandre un mauvais livre, cinquante démé­rites. — Rédiger ou écrire des pièces pour un procès injuste, cinquante déméri­tes. — Écrire un acte de divorce, cinquante démérites. — Recommander une personne indigne, trente démérites. — Apprendre à qui ne les connais pas, des procé­dés immoraux, trente démérites. — Fréquenter un homme vicieux, dix démérites chaque fois. — Ne pas éclairer quelqu’un qui agit mal par ignorance, un déméri­te. — Ne pas consoler un affligé, un démérite.

[10] Règles relatives aux sentiments intérieurs.

Balayer (sic) une mauvaise pensée aussitôt qu’elle commence à poindre, un mérite. — Se bien conduire toujours, même en secret, un mérite pour une journée. — Ne rien faire qui excite de mauvaises pensées, un mérite pour une journée. — Considérer le bien et le mal d’autrui comme le sien propre, dix mérites. — Avoir passé tout un mois à faire le bien sans mal faire, cent mérites en plus des autres, comme prime de la constance.
Choyer de mauvaises pensées durant tout un jour, trente démérites.— Vou­loir du mal à autrui, dix démérites. — Se réjouir des fautes d’autrui, dix démé­rites. — Refuser de croire à la vertu d’autrui, deux démérites. — Tourner et re­tourner (sic) avec complaisance une pensée impure, un démérite à chaque fois. — Item, pour un ressentiment intérieur ; et en général pour toute pensée mauvai­se. Ne pas repousser les distractions mentales, tandis qu’on récite des textes ou des prières, un démérite chaque fois.

[11] Règles relatives aux actes extérieurs.

Bien faire son devoir durant tout un jour, un mérite. — Agir par devoir, non pour se faire louer, deux mérites. — S’amender dès qu’on est averti, trois méri­tes. — Imiter un bon exemple, trois mérites. — Ne pas rechercher la faveur des riches et des puissants, cinq mérites. — S’abstenir de toute ambition déraisonnable, vingt mérites. — Céder à un homme qui en est digne, vingt mérites. — Persévérer dans ses bonnes œuvres, jusqu’à leur achèvement, sans se refroidir ni se relâcher, vingt mérites. — Accepter de souffrir un dommage pour le bien d’autrui, cinquan­te mérites. — Vivre en bonne intelligence avec autrui, sans garder mémoire des petites offenses, cent mérites.
Causer du trouble par ses intrigues, cent démérites. — Causer du tort à autrui, pour son propre avantage, cinquante démérites. — Calomnier un homme de gran­de vertu, cinquante démérites. — S’attribuer le bien qu’on n’a pas fait, trente démérites. — Faire ses propres affaires sous couleur de bien public, par exemple s’approprier le produit d’une collecte, dix démérites. — S’obstiner dans un vice, trois démérites. — Laisser une bonne œuvre inachevée, un démérite.— Agir en égoïste, un démérite. — Refuser son approbation à une action louable, un démé­rite.

[12] Règles relatives aux paroles.

Parler avec circonspection, conformément à ses sentiments, un mérite par jour. — Dire une bonne parole qui fait du bien, dix mérites. — Exhorter au bien et détourner du mal, en expliquant les sanctions du bien et du mal, dix mérites. — Démontrer l’innocence d’un accusé, cinquante mérites. — Enseigner un traité de morale, cent mérites.

Faire de faux rapports, cent démérites. — Mal parler des Sages, cinquante démérites. — Divulguer une faute secrète, cinquante démérites. — Jaser sur la conduite des femmes, cinquante démérites. — Semer la discorde, trente démérites. — Tromper, duper, dix démérites. — Mal parler du bien, de la vertu, dix démérites. — Chansonner quelqu’un, cinq démérites. — Plaisanter sur l’air ou les manières de quelqu’un, trois démérites. Aimer à parler des défauts d’autrui, un démérite. — Mentir, un démérite. — Parler de jeu, ou de luxure, un démérite. — Bavarder sans mesure, un démérite.

[13] Par rapport aux Génies et aux Sages.

Servir les Génies du ciel et de la terre, et les Ancêtres du temple familial, avec dévotion, un mérite. — Retirer des ordures un papier écrit ou imprimé, et le brûler, un mérite. (L’idée est que, l’écriture étant la plus belle invention des Sages, la profaner, c’est leur manquer.) — Dépenser pour les temples des Génies ou des Sages, un mérite par cent sapèques. Faire graver, imprimer, et répandre leurs écrits, cent mérites.

Critiquer les Sages ou leurs écrits, cent démérites. — Porter atteinte à un temple, cinquante démérites. — Détruire un livre canonique, vingt démérites. — Outrager les Génies ou les Ancêtres, vingt démérites. — Citer des textes canoni­ques, pour plaisanter, dix démérites. — Se parjurer en invoquant le nom des Gé­nies, dix démérites. — Manquer à la décence, en vue de l’un des luminaires céles­tes, trois démérites. (Par exemple uriner tourné vers le soleil ou vers la lune. Les païens chinois évitent cela avec soin.) — Maudire, cracher, uriner vers le Nord (la Grande Ourse, résidence des Génies, trois démérites. — Maculer un papier couvert de lettres, trois démérites. — Souiller l’âtre ou le puits (qui ont leur petit Génie particulier), un démérite. — Toucher un livre canonique avec des mains malpropres, un démérite. — Se lever la nuit tout nu (manquant ainsi de respect aux Génies qui sont peut-être présents), un démérite.

[14] Domaine sur les passions et maîtrise de soi.

Être poli et déférent, un mérite par jour. — N’être pas tenace et opiniâtre, un mérite. — Supporter une contradiction, un mérite. — Réprimer une saillie d’hu­meur, trois mérites. — Supporter patiemment une fatigue, trois mérites. — Pardonner une offense, trois mérites. — Endurer une opposition, cinq mérites. — Supporter un contretemps, un accident, sans maugréer contre le Ciel et contre les hommes, dix mérites.

Se conduire brutalement, grossièrement, cent démérites. — Se disputer à tout propos, trente démérites. — Récriminer, dix démérites. — Grogner à chaque mé­compte, cinq démérites. — Se fâcher et tempêter, cinq démérites. — Humer l’encens de la flatterie, un démérite. — Étant ivre, injurier ou frapper, un démérite.

[15] Des habits, du manger et du boire.

Passer un jour, content du nécessaire, un mérite. — Ramasser des grains tom­bés à terre, un mérite. — Manger ce qui est servi, sans choisir, un mérite.

Désirer mieux que ce qui convient, dix démérites. — Se vêtir au-dessus de sa condition, cinq démérites. — Gaspiller le grain, un démérite. — Excéder dans sa dépense, un démérite.

[16] Des biens et du commerce.

Faire honnêtement son commerce durant une journée, un mérite. — Partager le profit entre associés exactement, un mérite. — Restituer ou payer au jour d’é­chéance, un mérite. — Prêter au voisin dans le besoin, un instrument ou un us­tensile, un mérite. — Reconnaître une dette, un dépôt ; un mérite par cent sapèques. — Mettre le nombre exact, quand on enfile les sapèques en ligatures, un mérite par cent sapèques enfilées. — Payer exactement ses redevances en nature, un mérite par cent sapèques de valeur. — Ne pas trop majorer son grain, une année de disette, un mérite par cent sapèques. — Faire l’aumône convenable au pauvre qui la sollicite, un mérite par cent sapèques. — Ne pas repasser à d’autres le faux argent ou le faux billet qu’on a accepté, mais supporter la perte, un mé­rite par cent sapèques. — Prêter sans exiger d’intérêt, un mérite par deux cents sapèques. — Donner bon poids et bonne mesure, dix mérites. — Ne pas presser un débiteur pauvre, dix mérites. — Aider une famille endettée a rétablir ses af­faires, cent mérites.

Fabriquer du faux argent ou de fausses sapèques, cent démérites. — Dissiper son patrimoine, cent démérites. — Trop presser un débiteur pauvre, cent démé­rites. — Empiéter sur la terre d’autrui, cinquante démérites. Provoquer au­trui à jouer de l’argent, dix démérites. — Tromper au jeu, un démérite par cent sapèques de gain injuste. — Extorquer injustement de l’argent, dix démérites par cent sapèques. — Exploiter la misère d’autrui, dix démérites par cent sapèques du profit fait ainsi. — Vendre son grain trop cher, une année de disette, un démé­rite par jour. — S’adjuger plus que son dû, dans un règlement de compte, cinq démérites par cent sapèques. — Nier une dette ou un dépôt, cinq démérites par cent sapèques. — Obliger quelqu’un, par des menaces, à céder son bien à un prix au-dessous de sa valeur, cinq démérites par cent sapèques gagnées ainsi. — Payer en faux argent, fausse monnaie, faux billets, trois démérites par cent sapèques. — User de faux poids et de fausses mesures, un démérite par cent sapèques de profit injuste. — Voler ou faire tort, un démérite par cent sapèques. — Mal user des dons du ciel, un démérite chaque lois, — S’approprier, à l’insu du propriétaire, fût-ce une aiguille, fût-ce une paille, un démérite.

[17] De la luxure.

Passer un jour et une unit, sans concevoir aucune mauvaise intention, un mérite. — Ne pas lire un livre obscène, ne pas regarder une image indécente, un mérite. — Éviter une entrevue dangereuse, un mérite. — Refuser de se lier avec un homme corrompu, un mérite. — Faire taire une personne qui tient des propos licencieux, trois mérites, — Parler fortement des suites de l’inconduite ; ruine, maladies, et autres ; cinq mérites chaque fois. — Ne pas fixer ses yeux sur une jolie personne, cinq mérites. — Mettre en fuite une personne qui sollicite au mal, cinq mérites. — Chez soi, se conduire décemment avec ses femmes, dix mérites. — A chaque occasion dans laquelle on n’a pas failli, dix mérites, — Respecter les servantes de sa maison, cent mérites. — Respecter une femme dont on aurait pu abuser, cent mérites. — Détruire les planches gravées d’un livre obscène, trois p.588 cents mérites. — Ecrire un traité contre la luxure, trois cents mérites. — Ramener à domicile une femme ou une fille évadée, trois cents mérites. — Passer toute sa vie sans commettre un seul adultère, mille mérites.

Composer un livre licencieux, ou peindre une image obscène, démérite infini. — Causer, par un adultère, l’assassinat ou le suicide d’une femme, mille démérites. — Mettre le trouble dans une famille, par ses galanteries, mille démérites. — Provo­quer un avortement, mille démérites, — Fornication avec une fille, une veuve, une nonne, trois cents démérites. — Adultère avec une femme qui avait été jusque là fidèle à son mari, cent démérites. (Nota, faute moindre que la fornication ; voyez page 223). Adultère avec une femme qui a déjà manqué à la foi conjugale, cinquante démérites. — Abuser par force d’une fille servante, de la femme d’un serviteur, d’une nourrice, cent démérites. — Passer la nuit avec une prostituée, dix démérites. (Nota, beaucoup de païens croient qu’il n’y a pas de péché, la chose étant consentie et payée.) — Ruiner son corps par la débauche, jusqu’à priver ses parents de postérité, cent démérites. — Servir de proxénète à une prostituée, à un sodomite ; entretenir pour le public des chanteuses ou des mignons ; dix démérites pour chaque péché commis par ces gens-là. — Choisir exprès, sur la liste présentée par des comédiens, une comédie licencieuse, dix démérites. — Reluquer une fem­me ou une fille, cinq démérites. — Plaisanter indécemment sur le sexe, cinq démérites. — Chez soi, être trop libre avec ses femmes, cinq démérites. — Ne pas s’abstenir aux jours anniversaires du décès de ses parents, trois démérites. — Garder en sa possession de mauvais livres, de sales images ; un démérite par jour, pour la conservation seulement. — Faire des vers licencieux, un démérite. — Se mettre tout nu, chez soi, pour être plus à l’aise, durant la chaude saison ; un démérite. — Prononcer une parole obscène, un démérite. — Dans les rues, ne pas éviter les femmes et les filles, un démérite chaque fois. — Dire à ses servantes de sales injures, un démérite chaque fois.










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